Le 8 novembre 2018, les équipes de Buffer et Delmondo ont sorti un rapport sur l’utilisation des stories Instagram. Leur objectif était d’étudier le comportement de 15000 utilisateurs afin de révéler les meilleures astuces sur ce réseau social.
Dans cet article, nous utilisons cette étude pour vous proposer des astuces clés, simples mais judicieuses, pour vos stories Instagram. Puis, nous discutons de la véracité de certaines conclusions de Buffer et Delmondo.Conseil clé #1 : Commencer par vos meilleures stories Instagram.
Dans le rapport, « Instagram Stories Benchmarks for 2018
» de Delmondo, il est montré que les utilisateurs quittent, généralement, les stories, durant la première ou la dernière story.
Cela signifie que si votre première story ne capte pas l’attention de votre audience, vos abonnés ne prendront même pas la peine de visionner le reste de vos stories.
Conseil clé #2 : Publier régulièrement des stories Instagram.
Un autre conseil consiste à publier des stories régulièrement. Pas besoin d’en faire des tonnes, les stories les plus simples sont, parfois, les meilleures. Par exemple, une photo arborant un simple texte.
Conseil clé #3 : Expérimenter.

Il n’existe pas de conseil unique, qui marche pour tout le monde. Chaque compte est différent car chacun est composé d’une audience unique. Notre dernier conseil est, donc, de tester, vous-même, vos publications, afin d’analyser et de déterminer ce qui est le mieux pour vous.
Le vrai secret, nous vous l’avons dit maintes fois, est de connaître votre audience, mieux que jamais.
Ce que nous dit, aussi, le rapport… que nous ne validons pas.
Le rapport présenté par Buffer et Delmondo nous donne, également, les conclusions suivantes, que nous considérons comme discutables. Explications !
Publier vos stories Instagram en dehors des heures de travail.
Le rapport de Buffer et Delmondo nous explique qu’il est préférable de publier nos stories Instagram aux heures suivantes :
- 4h-6h.
- 8h-10h.
- 12h-14h.
- 20h-22h.

La raison ? Il s’agit des heures auxquelles les stories sont les plus regardées (les heures de travail). Le taux moyen d’engagement des followers étant le plus élevé vers ces heures-là.
Ce taux moyen d’engagement (TME ou avarage completion rate, en anglais) représente le taux moyen de personnes ayant regardé l’ensemble des stories que vous proposez sur 24 h. Par exemple, si vous mettez 9 stories, il s’agit du pourcentage de personnes qui aura regardé les 9 stories dans les dernières 24 heures.
Pourquoi considérons-nous que Buffer et Delmondo ont tort ?

Tout simplement, parce que ce taux élevé signifie juste que les stories sont regardées, à ce moment-là, parce que c’est précisément là que les utilisateurs ont le temps de le faire. Pas besoin, donc, de « POSTER » spécifiquement à ces heures-là. N’oublions pas, en effet, qu’une story « vit » pendant 24 heures. Butler et Delmondo ont, clairement, tiré de mauvaises conclusions quant aux résultats obtenus.
Par exemple, si vous publiez une story à 16 h, c’est-à-dire, à un moment non conseillé par Buffer et Delmondo, vos abonnés auront toujours la possibilité de le regarder à 20 h, lorsqu’ils seront de retour chez eux.
1 à 7 stories serait le nombre optimal de publications…
Un autre point sur lequel nous sommes en désaccord avec Buffer et Delmondo, est le nombre optimal de stories à publier afin de capter l’attention d’un abonné. Ils nous disent que ce nombre optimal se situe entre 1 et 7. Cela signifie, donc, qu’à partir de la 8e, les abonnés auraient tendance à arrêter le visionnage des stories.
Deux raisons qui les ont amenés à une telle conclusion :
(1) Ils observent que le TME chute en dessous de 70 % d’engagement après 7 stories.

(2) Sur un échantillon d’industrie, ils ont remarqué une hausse de 12 %, (en moyenne) du TME entre 2017 et 2018, après que ces industries sont passées (en moyenne) de 8 à 7,6 stories.

Pourquoi considère-t-on que Buffer et Delmondo ont tort ?
Pour (1), ce taux de 70 %, qui détermine le nombre optimal de stories, n’est pas expliqué. Pourquoi le taux n’est-il pas de 80 ou 60 % ? De plus, à partir de 8 stories, on voit que le TME est d’environ 68 % (voir graphe du dessus). Il n’y a donc pas de chute vertigineuse !
Pour (2), il y a, effectivement, une corrélation entre le TME et le nombre de stories publiées par les entreprises. Toutefois, cela ne prouve pas que le nombre de stories cause une hausse du TME. En effet, une corrélation entre TME et nombre de stories ne signifie pas, nécessairement, un rapport de cause à effet.
D’autres raisons peuvent expliquer cette hausse du TME. Par exemple, la différence de qualité entre les stories publiées entre 2017 et 2018. Le rapport ne mentionne aucun indicateur de qualité. Autrement dit, il considère que la qualité des stories ne varie pas avec le temps. Par qualité, on entend ce qui fait que les stories sont plus agréables à regarder.
Il se peut, aussi, que cette hausse du TME soit due à l’accroissement de popularité des stories entre 2017 et 2018.

Au final, le rapport de Buffer et Delmondo ne nous apporte rien de nouveau. Il ne fait que confirmer ce que nous savions déjà. D’autres variables doivent être prises en compte et de nouveaux tests doivent être faits pour déterminer les tendances des utilisateurs de stories sur Instagram.
SB